LASIK tout LASER
Principe
La technique du « Lasik tout laser », encore appelée « Femtolasik »ou aussi « Ultralasik », avec traitement personnalisé, s’est imposée actuellement comme la technique de référence. Elle consiste à découper partiellement une fine lamelle de la cornée, appelée capot, à l’aide du laser Femtoseconde.
Le capot est ensuite soulevé afin d’appliquer le laser Excimer permettant de corriger le défaut visuel en « remodelant » la cornée en quelques secondes, selon un profil de « sculpture » personnalisé en fonction des données du bilan pré opératoire.
Enfin, le capot est repositionné par simple adhésion naturelle. L’intervention est indolore et ne dure que quelques minutes. Le Lasik tout laser permet d’opérer les deux yeux à la fois et la récupération visuelle est rapide, inférieure à 24 heures.
1ere étape du Lasik : réalisation du capot cornéen
L’utilisation du Laser Femtoseconde apporte une grande sécurité à la procédure et permet notamment de traiter de fortes myopies qui n’étaient pas opérables avant son utilisation.
Défauts de vision corrigés :
- la myopie de – 2 à -10 dioptries,
- l’hypermétropie de +0,5 à +5 dioptries,
- l’astigmatisme de 1 à 6 dioptries,
- la presbytie dans certaines conditions.
Ces éléments sont à nuancer en fonction de l’examen réalisé au préalable par l’ophtalmologue.
2ème étape du Lasik : le traitement du défaut visuel
PKR ou laser de surface
Principe
La PKR (ou Photokératectomie Réfractive) est une technique réalisée à l’aide du laser Excimer. Aujourd’hui, la technique PKR est réservée aux très faibles myopies et à certains cas ne pouvant être traités par l’Ultra Lasik (ou Lasik tout laser, ou encore Femtolasik), par exemple pour une cornée trop fine ou légèrement asymétrique.
Cette procédure ne comporte pas de découpe de volet cornéen, le chirurgien procède, à la place, au retrait de l’épithélium avant d’appliquer le Laser sur la surface cornéenne. C’est ce qui rend la cicatrisation plus douloureuse.
Les inconvénients de cette technique par rapport au Lasik tout Laser résident dans la douleur post-opératoire (2 à 3 jours) et une cicatrisation plus longue (le temps nécessaire à une réépithélialisation de la cornée) reculant la vitesse de récupération complète de la vision.
La vision s’améliore continuellement au cours des premières semaines, et se stabilise vers la fin du premier mois.
Défauts de vision corrigés :
- la myopie de –0,5 à -6 dioptries,
- l’hypermétropie de +0,5 à +6 dioptries,
- l’astigmatisme de 0,5 à 6 dioptries,
- la presbytie dans certaines conditions.
Ces éléments sont à nuancer en fonction de l’examen réalisé par l’ophtalmologue.